Position sur les accords de libre-échange Canadien

En tant que candidat à la Chefferie du Parti Libéral du Québec, je suis contre toute entente de libre-échange, présente ou future, qui nous engage à céder des parts de marchés sous, par exemple, la gestion de l’offre. Je propose donc de se retirer de ces ententes dans les plus brefs délais. Il est temps d’adopter une nouvelle approche gagnante pour le Québec et arrêter de prioriser un secteur au détriment d’un autre, ou une autre province au détriment du Québec. Nous n’avons pas besoin d’entente de libre-échange pour faire du commerce avec d’autres pays, comme c’est le cas par exemple, avec la Chine. Nous devons rester les mains libres pour être capable de faire du commerce lorsque c’est avantageux pour le Québec et d’arrêter si ce n’est plus le cas.

Nous devons, par des missions commerciales, développer de nouveaux marchés qui seront avantageux pour le Québec, mais arrêter de se lier par des ententes que nous nous efforçons de respecter alors que les autres ne les respectent pas. L’accord de libre-échange avec les États-Unis et le Mexique n’est pas respecté par les États-Unis et nous continuons, comme pays, de nous imposer à respecter les termes de l’entente. La même situation se pose pour notre accord de libre-échange entre le Canada et l’Europe. Dans les deux cas, nous acceptons de faire entrer des produits étrangers qui affaiblissent notre système de gestion de l’offre alors que l’Europe impose des barrières non tarifaires qui nous empêche d’aller sur leur marché et que les États-Unis imposent des tarifs qui vont à l’encontre de notre accord signée par les trois pays.