En tant que Candidat à la Chefferie du Parti Libéral du Québec, je suis catégoriquement contre la position tarif pour tarif. Soyons plus intelligent que Donald Trump pour que le Québec gagne.

St-Jules-de-Beauce, Québec – Mario Roy, candidat à la Chefferie du Parti Libéral du Québec, s’est exprimé au sujet des diverses mesures liées au tarifs américains imposés au Canada :

Je dénonce catégoriquement la réaction du gouvernement provincial et fédéral d’imposer des tarifs pour tarif à la suite de l’annonce des États-Unis d’en imposer de 25% sur les produits provenant du Canada. L’annonce du gouvernement fédéral, appuyé par François Legault, de se faire hara-kiri en ripostant avec des droits de douane de 25% sera d’autant plus destructeur pour notre économie et pour notre population. François Legault fait preuve d’un manque flagrant leadership au sein de notre fédération canadienne. Il est clair que c’est une approche perdue d’avance pour nos consommateurs, pour nos entreprises et pour notre économie en général. Nous devrions plutôt porter plainte auprès de l’organisation mondiale du commerce, abolir les barrières tarifaires interprovinciales pour apporter la forces et l’unité du Canada, reconquérir des marchés perdus avec d’autre pays durant les dernières années, soutenir les entreprises à développer de nouveaux marchés, et enfin mais surtout, poser des bons gestes face à Donald Trump pour que le Québec gagne.

Donald Trump a clairement dit qu’il voulait nous enlever notre souveraineté canadienne en nous affaiblissant économiquement. Cependant, si son intention est de nous posséder, il perdra son pari si nous posons de bons gestes. Depuis des semaines, nos dirigeants québécois et canadiens interpellent les dirigeants des États-Unis pour tenter, en vain, de les convaincre que l’imposition de tarifs sur nos produits canadiens acheter par les États-Unis aurait un effet dévastateur pour les consommateurs américains. Aujourd’hui, ces mêmes dirigeants canadiens, soutenus par François Legault, ripostent en faisant la même chose que les États-Unis par des droit de douane de 25%. Par conséquent, comment nos dirigeants pouvaient-ils croire ce qu’ils disaient aux États-Unis? En imposant des tarifs sur les produits provenant des États-Unis, nous avons besoin de personne pour détruire notre économie, nous le faisons nous-même. Nous ne forcerons pas un pays à prendre des produits qu’ils ne sont plus intéressés à recevoir. Soyons plus intelligents que Donald Trump et c’est nous qui allons gagner en bout de ligne.

Pour arriver à gagner face à la menace des États-Unis, il faut absolument créer de la richesse en rendant nos entreprises québécoises plus compétitives, en exploitant nos ressources naturelles et en développant nos industries. Elles seront capables de conquérir de nouveaux marchés mais surtout, de reprendre les marchés que nous avons perdus durant les 10 dernières années sous le gouvernement Trudeau-Rodriguez. Concrètement, il faut absolument réduire la surrèglementation au Québec qui paralyse notre économie et empêche nos entreprises d’opérer rentablement et de se développer. L’exemple parfait est Northvolt alors que le gouvernement a contourné ses propres règles environnementales pour implanter une multinationale. Par conséquent, le fait qu’il ait contourné ses propres règles démontre que les règles en place rendent extrêmement difficiles, voire impossible le développement ou l’implantation de nos entreprises québécoises. Réduire la surrèglementation signifie aussi de permettre à nos entreprises et nos institutions publiques de recruter des travailleurs étrangers lorsqu’elles en ont besoin. Avec le contexte démographique que le Québec vit aujourd’hui, tous les secteurs économiques dans toutes les régions se doivent de pouvoir recruter et garder leurs travailleurs étrangers. La fermeture d’Amazon au Québec est une tragédie et est malheureusement pas la dernière si nous ne changeons pas le contexte entrepreneurial rapidement au Québec.

De manière plus générale, plusieurs mesures et changements se doivent d’être mis en place rapidement pour permette l’exploitation de nos ressources et le développement de nos régions. Au niveau de l’agriculture, voici les positions que je compte défendre. Le développement de l’acériculture, un fleuron québécois, est freiné par le gouvernement Legault actuellement. Nous devons permettre l’augmentation de nos superficies d’érablière en terre public. Il est aussi urgent d’arrêter le fléau de la spéculation des terres agricoles pour permettre qu’elle soit et redevienne accessible aux agriculteurs. Il faut lever le moratoire qui empêche l’augmentation des superficies cultivables. Il faut bloquer le projet du gouvernement de soustraire les terres agricoles en zone inondable, ces terres doivent absolument continuer d’être cultivées. Nous avons le devoir, comme société de protéger notre garde-manger pour permettre l’autosuffisance alimentaire du Québec.

Il faut aussi réduire le gaspillage et développer des technologies pour augmenter significativement le recyclage dans le but de réduire la pollution, particulièrement la pollution de plastique, pour mieux protéger notre environnement. Dans le milieu agricole, nous devons promouvoir, encourager et protéger la gestion de l’offre. Il nous faut aussi réduire la surrèglementation au niveau du bien-être animal. Des normes que nous nous sommes données qui sont bonnes à la base mais que dans les faits, certaines règles sont utilisées ou interprétées de manière abusive. De plus, il faut absolument réduire la règlementation pour permettre l’ouverture d’abattoirs au Québec. Par surcroît, il ne faut surtout pas ajouter des règles comme planifié par le gouvernement Legault par rapport à l’ajout de règlementation sur le drainage en terre agricole. Nos forêts québécoises se doivent d’être exploitées de manière à réduire les risques désastreux de feux de forêts comme nous avons connu ces dernières années. Nous devons les exploiter de manière à réduire les risques des impacts des feu de forêt sur notre environnement et, en priorité, sur notre population. Nous devons aussi augmenter l’exploitation minière plutôt que d’importer les minéraux des autres pays. Notre Hydro-électricité doit être développée à la hauteur de nos ambitions québécoises mais doit rester propriété complète de l’état, de la production à la distribution pour permettre un cout d’électricité le plus bas possible.

Pour conclure, c’est en créant un contexte économique favorable aux entreprises, en exploitant nos richesses naturelles et en diversifiant notre économie que nous serons capables de faire face à la menace américaine et en ressortir gagnant. Je nous invite à user de plus de finesse que de s’embarquer dans une escalade de guerre commerciale. En bout de ligne, ce que je défends permettra de remettre le Québec en marche, développer notre économie pour créer de la richesse dans le but de payer pour nos services publics et d’apporter une plus grande justice sociale dans notre société. Revenons à l’essentiel, soit de se nourrir, se loger et d’être capable de se faire soigner.

Mario Roy, Candidat à la Chefferie du Parti Libéral du Québec.